mardi 25 octobre 2011

Mort sans procès. Une fois de plus.



Il n’y eut ni procès, ni jugement, une fois encore. Au cours des cinq dernières années, le scénario dans le monde arabe semble être le même. Encore et toujours, le même désordre, la même fin dramatique. Saddam Hussein, Oussama Ben Laden et Kadhafi ont été tués sans procès équitable - aucun juge ni aucun jury n’a rendu de verdict - et de la manière la plus indigne. Saddam Hussein a été pendu le jour de la fête musulmane (après une parodie de procès) et son exécution a été filmée par une caméra de téléphone mobile. Oussama Ben Laden a été assassiné alors qu’il était non armé, sans qu’aucune image ne puisse apporter une preuve de son sort. Kadhafi a été capturé vivant, battu, puis exécuté, avec des centaines de personnes autour de lui qui prenaient des photos de son visage couvert de sang. Ils riaient, criaient et dansaient même tout en lui arrachant des cheveux et en tordant sa tête afin de prouver qu’il s’agissait bien de lui. Certains s’étonnent de ce spectacle pitoyable : jusqu’où notre humanité peut-elle donc aller ? Kadhafi était un tyran, un dictateur, cela ne fait aucun doute. Mais en tant qu’être humain, il avait le droit d’être jugé et, une fois mort, son corps aurait dû être protégé et respecté. La couverture médiatique de sa capture et de sa mort, ainsi que les commentaires faits à son sujet étaient inhumains, troublants, révoltants. Je n’aimais pas Kadhafi ; j’ai détesté la manière dont ses assassins se sont comportés - de près comme de loin.
Nous connaissons à présent une partie de l’histoire. Il était en train de tenter de fuir de Syrte avec un groupe de partisans, lorsque les forces de l’OTAN les ont localisés et bombardés. Les forces françaises qui dirigeaient l’opération ont été capables d’arrêter le convoi et, ce faisant, d’aider les opposants de Kadhafi à le capturer. Voilà bien l’image du soulèvement libyen : sans l’OTAN, l’opposition à Kadhafi n’aurait pas remporté de succès. Il reste à répondre à une question cruciale : quel rôle jouera l’influence étrangère dans l’avenir de la Libye ? Qu’il est troublant de voir les Présidents et Premiers Ministres, de Nicolas Sarkozy à Barack Obama et David Cameron - qui négociaient ouvertement avec Kadhafi jusqu’à l’année dernière - saluer sa mort, tout en essayant de convaincre le public qu’ils avaient toujours soutenu les démocrates, ainsi que la démocratie. Dans l’ivresse de la victoire, il n’y a aucune honte à profaner les morts, aucune honte à mentir aux vivants. La Libye est sous contrôle, disent-ils. Mais qui contrôle la Libye ?
On ne peut pas faire confiance au Conseil National de Transition (CNT). Il est dirigé par un ancien ministre du gouvernement de Kadhafi dont on soupçonne qu’il a eu des liens secrets avec les services secrets américains bien avant la rébellion. D’autres membres de haut rang du CNT avaient également participé au régime précédent, certains faisant partie de l’armée ; certains des services de renseignements libyens, tandis que d’autres ont même été identifiés comme étant des extrémistes. Cependant, il est assez clair que si le CNT a reçu un soutien aussi rapide de l’Occident, ainsi que des Nations Unies, c’est parce que ces derniers connaissaient les acteurs clé et parce qu’ils avaient reçu l’assurance que leurs intérêts seraient protégés. La présence des dirigeants français, britanniques, américains et turcs à Tripoli avant même la capture de Kadhafi confirme qu’ils avaient raison.
Le CNT semble aujourd’hui contrôler la situation - mais de nombreuses questions demeurent sans réponse. Il y a tant d’informations contradictoires qui émanent du CNT (au sujet d’accords secrets avec l’Occident, de la capture de certains individus et même de son succès sur le terrain) et on a assisté à un traitement tellement inhumain durant les combats (en particulier contre des immigrés africains), qu’il y a toutes les raisons douter de l’avenir de la Libye en tant qu’Etat fondé sur la transparence, ainsi que des valeurs démocratiques.
Kadhafi est mort. Le peuple libyen a acclamé et célébré l’événement. La page d’une ère sombre a été tournée. Toutefois, la révolution est loin d’être achevée. Un coup d’œil rapide vers l’Irak, l’Egypte ou la Syrie suffit à nous convaincre que de puissants intérêts économiques et géostratégiques sont en jeu, et que les pays concernés sont loin d’être autonomes. La Libye ne sera pas une exception : les Etats-Unis, ainsi que les pays européens ne laisseront pas le nouveau régime faire usage de ses ressources pétrolifères afin de développer en Afrique du Nord une dynamique de solidarité Sud-Sud. La Libye est à présent à un carrefour critique ; les mois et années à venir démontreront si nous avons assisté à une révolution dans la région ou bien à une cynique redistribution des alliances. Les nouveaux dirigeants sont tellement reconnaissants à l’Occident qu’il paraît plutôt impossible de pouvoir espérer un avenir véritablement indépendant. Des démocraties tant contrôlées sont loin d’être des démocraties ; la voie vers une libération entière et réelle est jonchée de défis.
Regarder les images de Kadhafi mort et maltraité a été une triste expérience. Lire la couverture médiatique et entendre certains dirigeants occidentaux et arabes célébrer sa mort et féliciter les Libyens était encore plus perturbant. Faisaient-ils la fête parce que le dictateur était mort ou bien parce que la route était désormais ouverte à de nouvelles stratégies de contrôle à mettre en œuvre ? Ce qui était sensé avoir été une marche vers la liberté ressemble aujourd’hui de plus en plus à une voie menant à des troubles futurs, ainsi qu’à une nouvelle forme de servitude.
Chaleureux remerciement à S.H. pour la traduction


Tariq Ramadan

lundi 24 octobre 2011

Facebook et ces cachettes ...!


Les découvertes du jeune Max Schrems sont effarantes. Au mois de juillet, cet étudiant autrichien en droit a réussi à se procurer l’ensemble des données dont Facebook dispose sur lui. En épluchant les 1222 pages ( !) de son dossier, il a constaté que le réseau social avait soigneusement archivé toutes les informations qu’il croyait avoir supprimées depuis belle lurette. Anciens pseudonymes, messages privés, demandes d’amis refusées... Il soupçonne même l’existence de fiches sur les internautes non inscrits à Facebook. Max Schrems a décidé de saisir les autorités compétentes en Irlande, où Facebook a son siège européen, pour demander une enquête approfondie. À 24 ans, il est en passe de devenir une sérieuse épine dans le pied du réseau qui valait 70 milliards de dollars.

« Statut : effacé »


« Je ne cherche aucun gain financier ou personnel. Je veux simplement pouvoir aller sur Facebook sans me soucier du traitement de ma vie privée », justifie-t-il. Lors de son échange universitaire en Californie, l’an dernier, il a eu l’occasion de rencontrer des responsables de Facebook et de parler avec eux des différences de législation entre les États-Unis et l’Europe en matière de protection de la vie privée. Les premiers sont très laxistes, et le vieux Continent beaucoup plus strict. « J’ai écrit un article sur ce sujet, et j’ai alors découvert que tous les utilisateurs de Facebook vivant en dehors des États-Unis et du Canada étaient liés par contrat à Facebook Irlande », une société « qu’ils ont probablement installée là pour bénéficier d’une fiscalité avantageuse ». Hors Amérique du Nord, donc, « Facebook dépend des lois européennes sur la vie privée. Et bien sûr, il ne les respecte pas. » La bataille commence.
Dégainant sa directive 95/46/CE qui garantit un tel droit à tout citoyen européen, Max Schrems écrit à Facebook pour réclamer l’accès à l’ensemble des données le concernant, via un formulaire très bien caché sur le site du réseau. Il doit insister un peu, et finit par recevoir sur CD-Rom un fichier PDF lourd de plusieurs centaines de mégaoctets et long de 1222 pages. Avec les quelques étudiants qui l’accompagnent dans sa démarche, il a créé le site « Europe versus Facebook » pour partager ses découvertes et expliquer aux internautes comment faire de même. Il y publie son dossier PDF après l’avoir anonymisé, et liste très précisément le type d’informations stockées par Facebook pour chacun de ses membres.


- Facebook connaît bien sûr la liste d’amis liée à un profil, mais conserve également le nom de tous les prétendants refusés. Puisque leur demande a été rejetée, il y a des chances non négligeables ces personnes soient totalement étrangères à l’internaute en question. Mais Facebook conserve tout de même, pour une durée indéterminée, la trace d’un lien virtuel entre ces individus étrangers l’un à l’autre.
- Même son de cloche du côté des « événements ». Facebook garde la liste complète des invitations adressées à un membre depuis la date de son inscription, quelle qu’ait été sa réponse. S’il a dit qu’il viendrait à la soirée, Facebook le sait. S’il a dit « non » ou « peut-être », idem. S’il n’a pas répondu parce qu’il ne se sentait pas concerné par cet événement, Facebook retient qu’il n’a pas répondu mais qu’il était invité.
- Les messages sont sans doute l’aspect le plus scandaleux du dossier. Courriers privés et tchats entre amis sont tous archivés dans le même système de messagerie sur Facebook et y restent pour toujours. Le bouton « Supprimer » n’a qu’une fonction cosmétique : il permet de masquer le message aux yeux de l’internaute, mais reste sur les serveurs de Facebook avec la mention « statut : effacé ».


- Même subterfuge pour les statuts, les pokes... et les tags de photos : ils sont indélébiles sur les serveurs. Quand un membre de Facebook décide de marquer la présence d’un autre membre sur une photo, le consentement de ce dernier n’est pas requis. Il peut retirer le « tag » après coup s’il ne souhaite pas être associé à l’image, mais celui-ci devient simplement invisible sur le site. Facebook garde la trace du lien entre la personne et la photographie.
- Que de réjouissances, encore, au chapitre « Machines » du dossier ! « Facebook place un fichier “cookie” sur chaque ordinateur qui se connecte au site. Outre le traçage des internautes, ils s’en servent aussi pour créer des liens entre les utilisateurs et leurs ordinateurs. Ils ont une liste complète des ordinateurs qu’une personne a utilisés pour aller sur Facebook, et une liste de toutes les personnes ayant utilisé un même ordinateur pour aller sur Facebook. » En clair, Facebook sait qui fréquente qui, au travail ou à domicile, y compris parmi les personne n’étant pas « amies » sur le réseau social.
- Quant au chapitre « Checkins », il liste tout simplement toutes les connections d’un internaute à Facebook depuis son inscription. Chaque checkin est associé à un numéro unique, une date, une heure, une longitude et une latitude.


« Shadow profiles »


À la page 3 de son dossier, Max Schrems a froncé les sourcils. « Il y avait des adresses e-mail que je n’ai jamais communiquées à Facebook, raconte-t-il à Ecrans.fr. Et pourtant il les connaissait ! » Étrange, très étrange. Il soupçonne l’outil « Rechercher des amis », qui permet d’importer son carnet d’adresses sur Facebook et donc de fournir au réseau ce genre de coordonnées. Une de ses connaissances aurait ainsi enrichi le profil de Schrems sans même en avoir conscience.
Puis il fait le lien avec une autre bizarrerie. « Quand on invite à un événement quelqu’un qui n’est pas sur Facebook, il faut rentrer son adresse e-mail. Cette personne reçoit alors un courrier l’encourageant à s’inscrire sur le réseau, avec le nom et la photo de tous les gens que Facebook pense qu’il peut connaître. » On comprend que Facebook ait fait le lien entre l’émetteur de l’invitation et son destinataire, mais comment peut-il suggérer dix autres connaissances potentielles ? Pour Max Schrems, il n’y a qu’une possibilité : ce non-inscrit dispose d’une fiche secrète sur Facebook — un « shadow profile » alimenté par les membres du réseau.
Quand on tape un nom dans le moteur de recherche, que l’on synchronise son mobile ou son carnet d’adresses avec le réseau social, toutes les informations grappillées seraient ainsi conservées et recoupées entre elles de manière automatique. Facebook pourrait ainsi piocher dans ces « shadow profiles » pour envoyer des e-mails très personnalisés aux internautes non inscrits.








 



Entre mi-août et mi-septembre, Max Schrems a adressé exactement 22 plaintes au Commissaire irlandais à la protection des données — une pour chaque point de fonctionnement de Facebook qu’il estime être illégal. Six d’entre elles concernent les informations que Facebook conserve alors que l’internaute les croit supprimées. D’autres dénoncent la reconnaissance faciale, le système de « tags » sur les photos ou encore les conditions d’utilisation du site, floues et trop souvent changées. Les fiches secrètes sur les non-membres du réseau sont particulièrement problématiques : « Facebook Irlande rassemble une quantité excessive d’informations sur les non-membres sans les en informer ni leur demander leur consentement », accuse la plainte.
Max Schrems est optimiste : « Dans une interview, le Commissaire a dit que si le contenu qu’on « supprime » de Facebook n’est pas réellement effacé, c’est bien illégal. Donc on est plutôt sûrs de nous : on va gagner cette bataille. » L’enquête a débuté cette semaine et les résultats devraient être connus d’ici la fin de l’année.

 Source :
http://www.ecrans.fr/Facebook-la-memoire-cachee,13424.html


jeudi 20 octobre 2011

La télévision

Es que vous savez que le petit écran que chacun de nous possede a ça maison est un grand danger, une arme puissante  !
C'est avec cet ecran qu'on perd notre chere personnalite et cela est depuis notre enfance !
Je publierai des vidéo des articles qui parle a propos de la télévision et ces buts ! 
Ne soyez pas naïf sortiez de ce trou et sauter vers la liberté ...

A SUIVRE  

Conversation avec l'histoire PETER DALE SCOTT

Le professeur PETER DALE SCOTT est invité a présenté son livre -La route vers le nouveau désordre mondial-http://www.dailymotion.com/video/xjfoca_la-route-vers-le-nouveau-desordre-mondial-interview-de-peter-dale-scott_news

Le soleil d'ALLAH brille sur l'occident -SIGIRD HUNKE-

Le Mot de l'éditeur : Le soleil d'Allah brille sur
l'Occident
Alors que l'Europe se débattait dans un Moyen Âge de conflits et de blocages, le monde arabe était le théâtre d'une admirable civilisation fondée sur les échanges économiques, intellectuels et spirituels. Dans toutes les disciplines mathématiques, astronomie, médecine, architecture, musique et poésie, les Arabes multiplièrent les plus prodigieuses réalisations.
Venant d'Italie, de Sicile, d'Espagne et autres territoires soumis à la domination ou à l'influence arabe, passant par l'entremise de grands princes, comme Frédéric II de Hohenstaufen ou par le canal de nombreux voyageurs (négociants, pèlerins, croisés, étudiants), les réalisations de cette prestigieuse civilisation ont peu à peu gagné l'Europe où elles jouèrent un rôle déterminant dans l'éclosion de la civilisation occidentale.
Sigrid Hunke brosse un tableau saisissant de cette rencontre entre l'Orient et l'Occident. L'influence décisive de la civilisation arabe sur celle de l'Europe influence trop souvent passée sous silence, sinon ouvertement
contestée est enfin mise en pleine lumière.

On ne saurait étudier aujourd’hui l’histoire de l’Occident sans rendre compte de l’héritage de la brillante civilisation arabo-musulmane.

« La haine religieuse et l’intolérance ont toujours été les pires conseillères des peuples, leur fomentation l’ennemi de toute vie et de tout progrès. Que les peuples ne puissent, au contraire, atteindre leur plus grand épanouissement sans des échanges et une considération réciproque, sans l’ouverture de toutes leurs frontières et une amicale concurrence, voilà ce que ne manque pas de confirmer l’histoire étrange (marquée à la fois par la répulsion et l’attirance, l’hostilité et l’envoûtement) des relations entre le monde musulman et l’Occident, relations, qui en dépit de la méfiance et de la haine ont été pour l’univers un immense bienfait »
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La civilisation arabo-musulmane est une des plus grandes civilisations de l'histoire de l’humanité.
Nous redeviendront ce que nous étions : un modèle d'équité de tolérance, de progrés, de paix, et nous serons prospère... Inchallah...

La route vers le Nouveau Désordre Mondial

Pour quoi les occidentaux pensent que les arabes sont pas moderne !

Bonjour
Cette question je l'es poser plusieurs fois mais j'ai jamais eu de vraies réponse comme la reponse de l’écrivaine allemande SIGRID HUNKE
Elle a parle de la civilisation arabo-musulmane et de ça beauté !
Je vous conseil de lire ces ouvrage et vous aller ouvrir l’œil sur un autre monde pas comme celui que vous vivez ! 
Les occidentaux croient que un arabe veut dire -stop modernité- mais vous vous tromper chers amis occidentaux ! si vous croyez ce que vos médias vous disent bah la vous etes trop loin de la vérité qui va vous mettre dans un état un peut difficile !
Rester conscient et vous découvririez ce que vos medias ne vous a jamais faire découvrir! 


"Tous les êtres humains trébuchent un jour sur la vérité. La plupart se relèvent rapidement, secouent leurs vêtements et retournent à leurs préoccupations, comme si de rien n'était."

-Winston Churchill (1874-1965), Premier Ministre de la Grande-Bretagne de 1940 à 1945 et de 1951 à 1955-